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Expérience de PVT au Japon, Diane vous raconte


Qui n'a jamais rêvé de s'immerger dans la culture millénaire du Japon ? Diane, 24 ans, adhérente à l’association, a transformé ce rêve en réalité grâce à un permis Vacances-Travail (PVT). Pendant près d'un an, elle est partie à l’aventure au Japon en travaillant chez des hôtes japonais.


À travers cette interview, vous découvrirez l’expérience de Diane au Japon.


PVT Diane

Depuis quand voulais-tu partir au Japon ?


L'idée m'est venue autour de 2017-2018. Depuis mon enfance, je suis fascinée par la culture japonaise. Quand j'ai découvert le PVT, ça m'a semblé être le moyen idéal pour vivre cette expérience.



Quelle a été la durée de ton PVT au Japon et quelles difficultés as-tu rencontrées pour préparer le dossier de visa ?


J'ai effectué mon PVT au Japon de mai 2023 à avril 2024, environ 10 mois et demi. Pour préparer le dossier du visa, j'ai trouvé toutes les informations nécessaires sur le site de l'ambassade. Cela m'a pris trois à quatre mois pour assembler tous les documents.


J'avais en tête une période de départ, mais j'ai attendu le visa avant de fixer une date précise. Un petit souci est survenu lors de ma demande : mon programme initial n'a pas été accepté, car jugé peu clair et trop hypothétique. J'ai dû revoir mon programme pour le rendre plus structuré et réduire les heures de travail indiquées. Heureusement, le service de l'ambassade a été bienveillant et m'a permis de soumettre une version modifiée par mail.


Une fois le visa en poche, j’ai pris un billet d’avion aller-retour avec dates flexibles, ce qui m’a permis de repousser la date de retour.


matsuri

Quels conseils donnerais-tu pour préparer un dossier de PVT ?


Il est crucial de s'y prendre à l'avance, surtout pour le programme d'activités. Ne surtout pas indiquer trop d'heures de travail. C'est important de montrer que vous savez ce que vous faites, même si vous ne suivez pas tout à la lettre une fois au Japon.



Quels sites as-tu utilisés pour trouver tes hôtes ?


Il existe un système pour travailler bénévolement (ou avec rémunération) chez des hôtes en échange du gîte et du couvert. Ça peut être dans des familles, des hôtels, des restaurants ou autre. Ce système permet de s’immerger dans la culture locale tout en perfectionnant son niveau de japonais.


J'ai principalement utilisé le site internet Workaway pour trouver des hôtes. Les annonces sont accessibles gratuitement, mais pour les contacter il fallait payer un abonnement (40€ par an). Mais il existe aussi HelpX et Worldpackers que d’autres PVTistes et bénévoles, que j’ai rencontrés, utilisaient.


En général, je prenais contact environ un mois à l'avance pour être sûre de la disponibilité. Je vous conseille de regarder les photos et les avis laissés par les autres volontaires et de lire les réponses des hôtes. Je choisissais beaucoup mes annonces au feeling, si je ne le sentais pas, je cherchais une autre annonce. Mais très souvent, les personnes avec qui j'échangeais étaient toutes bienveillantes.


Takoyaki

Comment as-tu vécu l'immersion et l'adaptation culturelle au Japon ?


Je m'adapte facilement aux nouvelles situations, et le Japon n'a pas été une exception. Mes premiers jours ont été marqués par des expériences où la bienveillance des japonais m'a touchée, notamment lorsqu'un homme a laissé ses valises pour m'aider à me repérer dans la gare. Le respect et la confiance des Japonais dans les espaces publics ont été un choc culturel positif.



As-tu rencontré des difficultés, et comment as-tu géré les aspects pratiques de ton séjour ?


Il y a eu quelques complications liées à l'utilisation de transports en commun ruraux, mais les Japonais sont très compréhensifs et patients. En prévision de mes besoins financiers, j'avais pris soin de préparer et d'envoyer des colis vers la France pour alléger mes bagages. Concernant l’apprentissage du japonais, je me suis principalement appuyée sur des interactions quotidiennes, ce qui m’a permis de progresser rapidement.



Comment se sont passées tes expériences chez tes hôtes ?


J'ai eu deux expériences totalement différentes. La première était dans un temple hôtel près du mont Fuji où on nettoyait les chambres, les salles de bain et aidait dans la cuisine pour la préparation des repas des clients. Le rythme de travail variait, avec des jours de repos et des horaires bien définis. Travaillant en équipe, j'ai appris beaucoup de vocabulaire pratique grâce aux employés japonais. J’y suis restée trois mois et j’ai été rémunérée.


Mon deuxième hôte était un couple dans une petite campagne de la préfecture de Hyôgo. Je travaillais dans leur restaurant le week-end et faisais des activités artistiques comme peindre une fresque murale la semaine. C'était vraiment relaxant et j'avais beaucoup de temps libre pour explorer la région. Pendant ce temps libre mon hôte m’emmenait faire diverses activités pour découvrir la culture japonaise (calligraphie, taiko, kendo, cérémonie du thé…).


Ces expériences m’ont permis d’améliorer mes compétences en japonais, en cuisine et surtout de créer des liens avec mes hôtes et les autres bénévoles de différentes nationalités.


Je n’ai pas cherché de boulot plus formel. Je me suis concentrée sur les hôtes surtout pour l'expérience, moins pour le salaire, et de toute façon les hôtes m'offraient un logement et des repas. L'objectif était de vivre des expériences enrichissantes.


Et justement une un peu plus particulière suivant une rencontre sur Paris pour un stage de kintsugi m’a amenée à recontacter la professeure une fois sur place.



Qu’est-ce que le kintsugi ?


Le kintsugi est une technique japonaise ancestrale de réparation de la céramique qui consiste à réparer les objets cassés en utilisant de la laque végétale mélangée à d’autres matières pour les différentes étapes de réparation et de la poudre d'or pour la touche finale. L’art du kintsugi permet de mettre en avant les fissures en les sublimant et donner une nouvelle vie à l’objet.


Je suis passionnée de poterie, et j’avais rencontré, comme je l’ai dit, cette professeure japonaise de kintsugi à Paris avant de partir. J’ai pu lui rendre visite une première fois durant une semaine. Puis elle m’a proposé de revenir et j’ai passé un mois avec elle et sa famille, elle m’a énormément appris. 


En revenant du Japon, j’ai décidé de monter mon atelier à Feugarolles pour exercer cet art ancestral qui promeut des valeurs écologiques.


Atelier Kintsugi Diane

Quels conseils donnerais-tu aux personnes souhaitant faire un PVT au Japon ?


Commencez à préparer votre dossier longtemps à l'avance et assurez vous de structurer soigneusement votre programme de séjour. Soyez flexibles et ouverts aux surprises agréables que le Japon peut vous offrir. C’est aussi important de planifier comment on va gérer ses affaires sur une longue durée. 


Je vous recommande les randonnées, la nature japonaise offre une diversité et une beauté qu’on ne trouve pas ailleurs. J’ai visité plusieurs fois Kyoto pour la céramique et le kintsugi. J’ai visité de nombreux temples, des musées et des aquariums.


N'hésitez pas à demander de l'aide et à discuter avec des Japonais pour enrichir votre expérience.

Et bien sûr toujours voyager avec bienveillance et respect ! ☺️


Kimono

Bilan personnel


Ce voyage m'a permis de gagner en confiance et en autonomie. J'ai rencontré des personnes formidables et j'ai vécu des expériences uniques. Si je devais donner un conseil, ce serait de ne pas hésiter à vivre cette aventure.


Grâce à cette expérience, j’ai lié de précieuses amitiés et j’ai monté mon atelier de kintsugi. D’ailleurs, n’hésitez pas à me suivre sur Instagram !


Instagram : @hatsukoi_atelier



Merci à Diane pour ce témoignage enrichissant et inspirant. Si vous avez des questions ou souhaitez en savoir plus sur le PVT au Japon, n'hésitez pas à nous contacter.


🎄 En vous souhaitant de très bonnes fêtes de fin d'année ! ✨


🌸 Le bureau ADN

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